Un feu monstre a ravagé la cité de Los Angeles, en Californie.

Les incendies les plus « dévastateurs » de la côte Ouest, dit Joe Biden (25 morts, bilan provisoire). Les milliers de pompiers, dont des… détenus, ont du mal à lutter contre les flammes, bien aidées par le vent. Dans cette ville californienne, les plantes endémiques, abondantes mais ultra sèches (on parle du chaparral, des buissons, des broussailles), sont facilement inflammables.
On peut s’en prendre aux choix d’aménagements du territoire.
L’étalement urbain en cause
« L’étalement urbain« , y compris dans des zones à risque, est impressionnant.
Et les feux ont tout ravagé. Plus de 10 000 logements sont d’ores et déjà partis en fumée. Comme l’a rappelé Politis, on a beaucoup parlé des maisons des stars, mais les plus pauvres ont aussi bien subi.
Libérer de l’espace pour se protéger
Selon le professeur d’urbanisme à l’université de Californie Paavo Monkkonen, il est nécessaire de « s’interroger sur le bien-fondé de reconstruire de l’habitat sur des sites qui brûlent systématiquement ». « Libérer de l’espace public » permettrait ainsi de mieux résister.
Car cela va recommencer ! Les scientifiques le disent, les feux seront de plus en plus violents et intenses sur cette partie du globe (comme ailleurs), effet du changement climatique. Il faut s’y préparer.
Et si on arrêtait de parler de « catastrophes naturelles« , puisque cela peut tendre à nous inciter à nous déresponsabiliser ?
En attendant, Le Zéphyr sur les feux de forêt est à lire ici. Comment restaurer les massifs forestiers après le passage des flammes ?
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