Philippe LesaffreL’association de défense du vivant Canopée lutte contre les coupes rases pratiquées par certains acteurs de la filière forêt-bois. Les coupes à blanc peuvent détruire un certain nombre d’animaux.
L’association Canopée – Forêts vivantes a tout récemment publié une brochure en ligne pour lutter contre quelques idées reçues à propos des forêts. L’organisation estime qu’il est possible de prélever du bois sans dégrader les écosystèmes. Il est cependant urgent de lutter contre les coupes rases pratiquées par certains acteurs privés.
L’ONG l’explique, la superficie des forêts n’a cessé de grimper depuis la fin du Moyen Age, mais cela ne signifie pas pour autant que tout va bien au sein des écosystèmes. La fragilité liée au changement climatique se fait sentir dans les massifs…
En somme, il faut les préserver, ces forêts (encore bien) diversifiées (même si certaines gestions forestières, via notamment les plantations de résineux monospécifiques, ont conduit à une certaine « simplification des écosystèmes« , écrit Canopée).
Surexploitation du milieu
La forêt est-elle « surexploitée » ? Réponse par ici, sans oublier d’autres infos sur la forêt.
Quasiment toutes les forêts françaises (ont été ou) sont aménagées et entretenues par les humains (en vue de leur exploitation). Ainsi, les forêts primaires, pas exploitées par les sociétés humaines depuis des centaines d’années, n’existent plus dans l’Hexagone.
On trouve néanmoins encore quelques sites dans des zones peu accessibles au sein des Pyrénées, comme l’ont l’indiqué Alexandra Locquet et Claire Marc dans leur livre Comprendre et protéger la forêt (CNRS éditions). On en parlera aussi dans le prochain numéro.
Vous venez de lire un extrait de la newsletter