Découvrez le troisième épisode d’En forêt, avec Damien Saraceni, le cofondateur de Boomforest et responsable de la communication de l’association Francis Hallé pour la forêt primaire.

Françis Hallé voit les choses en grand. Depuis plusieurs années, le botaniste rêve de la renaissance d’une forêt primaire en Europe de l’Ouest sur une zone transfrontalière. Il n’en existe plus sur cette partie du continent. Plus précisément, il n’y a plus de forêts sans trace d’activité humaine, les forêts, on veut s’en occuper, on les gère, on les exploite, la plupart du temps, il est vrai pour des raisons valables, dans le but de se chauffer, de se meubler, afin de construire nos immeubles.

les couvertures du Zéphyr

En 2019, pour concrétiser ce rêve, Francis Hallé a fondé une association. Il s’est entouré d’autres amoureux de la nature et s’est lancé dans cette drôle d’aventure, mais pour lui surtout essentielle dans la mesure où nous avons besoin de se reconnecter au vivant. Et une initiative qui fait la part belle au temps long. Francis Hallé ne cesse de le rappeler : il faut presque mille ans pour qu’une forêt puisse se développer à son maximum et ainsi redevienne « primaire » (étape ultime, après la case « vieille forêt », dans laquelle l’humain s’est retiré mais dont les traces sont encore quelque peu visibles).

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Pas une forêt sous cloche

Mille ans, c’est éternel du point de vue humain, mais pas tant que ça pour les arbres majestueux des forêts, comme le rappelle le responsable de la communication Damien Saraceni, que nous avons reçu pour le troisième épisode d’En forêt, le podcast qui donne la parole aux protecteurs des forêts.

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Nous l’avons invité pour qu’il nous explique où en est ce projet un peu fou, l’asso cherche actuellement la zone dans laquelle elle laissera la nature « tranquille » pendant plusieurs siècles. Pour l’instant, deux options sont sur la table. Pour que cela progresse, le collectif met en relation tout un tas d’acteurs, tant privés que publics. En rappelant qu’il ne s’agit pas de « mettre sous cloche un territoire », selon les mots de Damien Sareceni.


Pour rappel, nous avons eu Julie de Saint Blanquat, d’Etats sauvages, pour l’épisode 1 et Marie-Noëlle Bernard, du GNSA Bois de Vincennes, pour l’épisode 2.

Pierre Chatagnon est l’auteur de la photo du botaniste.