De plus en plus d’ours vivent dans les Pyrénées, mais la bataille n’est pas terminée.

L’OFB l’a rappelé début avril, 96 ours ont été détectés en 2024, soit 13 de plus que l’année précédente. On estime via un calcul statistique que l’effectif serait plutôt de 104 individus (mais ce n’est pas prouvé). Or, « il reste un long chemin vers la viabilité« , écrit l’association FERUS. « L’évolution démographique de la population d’ours n’est pas un indicateur suffisant pour conclure à la bonne santé de la population« , précise dans un communiqué l’association Association Pays de l’Ours – Adet.

Taux de consanguinité en flèche

Le directeur de la structure Alain Reynes expliquait dans le numéro 20 du Zéphyr qu’il y avait un risque important au niveau du taux de consanguinité des ursidés. « La plupart des individus se reproduisent entre eux : 90 % de la population ne provient que des femelles Mellba et Hvala et du mâle Pyros. »

Et cela peut poser un problème pour l’avenir des ours : « On commence déjà à observer une baisse de la performance de la reproduction, il y a moins de jeunes par portée. » Ainsi, il n’y a pas le choix : il faudrait « lâcher de nouveaux ours dans les Pyrénées ». La dernière fois que cela été accepté, c’était en 2018 dans les Pyrénées-Atlantiques. La suite de cette histoire est à découvrir dans le magazine.

Lire le papier sur le retour des ours

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