Philippe LesaffreDans le Val-d’Oise, Ludovic Coste, à la tête du GNSA Herblay-sur-Seine, se mobilise contre les abattages d’arbres. Il est venu nous parler de son combat au micro d’En Forêt.
De plus en plus de citoyens se mobilisent sur le territoire pour les arbres et s’opposent aux abattages au bord des routes et dans les villes. Souvent, à l’origine, il y a des projets de construction (par exemple, un chantier d’autoroute, entre Castres et Toulouse) ou de réaménagement d’un espace public. Le Groupe national de surveillance des arbres veille notamment à ce que les collectivités ne détruisent pas des spécimens sains. C’est souvent le cas, comme le révèlent les experts indépendants que l’association sollicite.
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La lutte contre les « vieux » arbres
En tous les cas, le code de l’Environnement est censé protéger les arbres d’alignement. Mais il suffit que la mairie demande une dérogation préfectorale pour passer outre… Sur le terrain, le GNSA lutte pour que les platanes et les chênes restent debout… rappelant par la même occasion l’ensemble des bienfaits des arbres adultes dans les cités bitumées qui se réchauffent… et alors qu’il faut capter de plus en plus d’émissions de gaz à effet de serre afin de lutter contre le changement climatique.
Dans le Val-d’Oise à Herblay-sur-Seine, Ludovic Coste mène la bataille, lui le défenseur du vivant et de « nos vieux arbres », comme il dit. « Nos canopées urbaines sont rasées », regrette-t-il au micro d’En Forêt, avant de préciser que son association « se bat pour tout le monde » et qu’il est possible de « remporter » des victoires citoyennes.
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