L’effondrement des insectes se poursuit, et qui en « parle » ?

Les insectes disparaissent… et c’est très grave !

Les études se suivent et se ressemblent… Par exemple, les populations d’insectes volants au Royaume-Uni ont diminué de 63 % entre 2021 et 2024. « Au total, les données accumulées suggèrent un effondrement de plus de 80 % en deux décennies sur le territoire britannique« , rapporte Le Monde.

C’est sensiblement la même chose ailleurs en Europe. « On assiste à un effondrement silencieux de mieux en mieux documenté par les scientifiques. Je dis silencieux à dessein, car il est complètement fou que l’on n’en parle pas plus », alerte Philippe Grandcolas.

Les insectes jouent un rôle important. Ils pollinisent les trois quarts des plantes à fleurs, ils dégradent la matière organique dans les sols et servent de nourriture à d’autres animaux, comme de nombreuses espèces d’oiseaux insectivores.

Pratiques agricoles en cause

Or, ils disparaissent en silence. Nos pratiques agricoles jouent un rôle important dans ce déclin de la biodiversité. Les produits chimiques, les néonicotinoïdes déversés dans les champs, polluent les sols. Ces substances toxiques tuent et perturbent les pollinisateurs. Y compris les auxiliaires des agriculteurs.

Or, ça pourrait continuer ! La loi Duplomb, du nom d’un sénateur Les Républicains (ex-FNSEA), a été votée au Sénat et sera proposée en examen à l’Assemblée nationale en commission mixte paritaire. Le texte propose notamment de réautoriser des substances néonicotinoïdes « tueurs d’abeilles ». Une grande majorité de Français s’y opposent.

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