Dans la grande famille des photographes, une partie d’entre eux ont décidé de se consacrer au journalisme. Un choix de carrière dont la vitesse d’obstruction s’est accélérée avec le développement du numérique et les difficultés économiques de la presse. Aujourd’hui, la profession est fragilisée. 

Extrait du Zéphyr n°6

Jamais les photographies n’ont autant circulé, jamais elles n’ont été si présentes sur les réseaux sociaux, mais il n’y a jamais eu aussi peu de photoreporters pour les prendre. La profession a connu une saignée : elle est passée de 1 541 reporters photographes en 2000 à 940 dix-huit ans plus tard, selon les chiffres de l’Observatoire des métiers de la presse basé sur les détenteurs de la carte de presse.

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Crise de la presse

Les médias s’en sont progressivement séparés. “Avec la crise de la presse, les premiers à faire les frais des difficultés économiques du secteur ce sont les plus précaires : les pigistes et les photographes”, fulmine Etienne Vire, secrétaire général du bureau national du syndicat SNJ-CGT. 

Mais la santé économique vacillante des journaux n’explique pas à elle seule la diminution du nombre de cartes de presse attribuées à des photoreporters. / Vincent Bresson

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