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Alessandra Montagne – L’art d’anoblir les mets locaux
Pendant six ans, dans son restaurant étriqué du Tempero, à Paris, la cheffe a magnifié des produits franciliens de saison avec sa brigade cosmopolite, prenant soin de gaspiller le moins possible. Alessandra Montagne, d’origine brésilienne, prend les mêmes, et recommence, non loin de là. Elle ouvre sa deuxième table, Nosso, et ne change pas la recette.
Marc Rosmini – “Contrairement à d’autres arts, la cuisine s’adresse à tous les sens”
Comment le cinéma met en scène tout ce qui touche à la cuisine ? On en a discuté avec Marc Rosmini, professeur de philosophie à Marseille, auteur de plusieurs livres, notamment sur le cinéma et l’alimentation.
Béatrice Dominé – Une affaire de robe, de papilles et de mariages secrets
Œnologue de métier, Béatrice Dominé est l’une des garantes du savoir-faire made in France de 10-Vins, une success story entrepreneuriale qui concilie terroirs, wine tech et rencontres humaines. Mais, au fait, pourquoi boit-on du vin ?
Kilien Stengel – “Le plaisir ne se trouve pas au bout du monde, mais dans son assiette”
Amoureux de la bonne chère, Kilien Stengel a su faire de l’alimentation un sujet de réflexion philosophique. Lui a travaillé dans la restauration défend une conception de la gastronomie intrinsèquement liée aux expériences de chacun. Le professeur en sciences de la communication, à l’université de Tours, nous a accordé une interview fleuve, dans laquelle il aborde notamment le pouvoir des mets.
Ridha Khader – Du pain, du levain et un Tunisien
Ridha Khader n’est pas un boulanger ordinaire. Depuis sept ans, son fournil fournit l’Élysée, Matignon et plusieurs ministères en pains et en viennoiseries. Arrivé en France à l’âge de 15 ans, ce Tunisien connaît une véritable success story hollywoodienne. Le Zéphyr l’a suivi en tournée.
Josette Ducournau & Françoise Josse – Le goût des autres
À Paris, l’association du Réseau chrétien – immigrés propose depuis 2008 des dîners mixtes permettant à des personnes exilées de rencontrer des Français (et vice versa). Les co-animatrices du programme du Goût de l’autre nous en dévoilent sa recette.
Audrey & Sandra Vayaboury – Entre La Réunion et l’Essonne, l’odyssée du goût
À neuf-mille kilomètres de leurs terres natales, deux sœurs reprennent le flambeau d’une tradition culinaire faite de métissages et de partage. Audrey et Sandra Vayaboury ont traversé le monde pour marcher dans les pas de leur père et perpétuer l’héritage familial.
Patrick Cadour – “La cuisine, c’est comme la vie, c’est décontracté”
Le coin du pêcheur – Dans son dernier livre, l’auteur, curieux voyageur et gastronome, partage ses recettes de la mer. Lui qui a presque toujours vécu près des côtes prône une cuisine de proximité, sans fioriture, et variée afin de protéger les espèces en danger. Il nous raconte.
et bien d’autres surprises, ainsi que vos rubriques préférées :
Mais pourquoi, donc ? Du sexisme dans le tanin
Les minibiographies : Des chefs-d’œuvre aux hors-d’œuvre
Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues (à retrouver sur la carte du monde)
Le coin BD – la planche du numéro (notre Jedi du crayon, Tristuss)
Le courrier des lecteurs (écrivez-nous !)
En préparant le prochain numéro du Zéphyr, on lit, on rencontre, on apprend, on découvre…
Du sexisme dans le tanin…
Dans le secteur du vin, les clichés ont la vie dure. Les professionnel.e.s, passionné.e.s, s’insurgent, et se battent.
A retrouver dans la rubrique « Question »
Érotique, la verveine « de mamie » ?
Considérée comme aphrodisiaque au Moyen-Âge, la plante était portée par les femmes en colliers de fleurs, tandis que les hommes utilisaient sa sève pour enduire leur sexe, glisse Nathalie Helal dans Même les légumes ont un sexe (Solar).
A retrouver dans la rubrique « Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues »
La Grande bouffe
« La Grande bouffe met en scène une manière de manger qui, à l’époque, est déjà ancienne. Lors de la sortie du film, en 1973, la révolution de la “nouvelle cuisine” a déjà eu lieu. On a déjà réduit la sauce, et la quantité dans l’assiette. Là, on voit de la quantité. c’est transgressif, mais ce n’est pas forcément une critique des bourgeois de l’époque, qui prônent déjà une consommation d’aliments sains, la qualité plutôt que la quantité. En tout cas, si Marco Ferreri voulait les critiquer, il aurait fait un autre film. »
Marc Rosmini, essayiste et prof de philosophie à Marseille, sur le film La Grande bouffe, quelques semaines après la mort de l’acteur de La grande bouffe.
Un entretien à lire dans Le Zéphyr N°7 (automne 2020)