Le centre d’information et de documentation jeunesse (CIDJ) a lancé la troisième édition de son concours BD « Je dessine mon Europe verte ». L’ensemble des jeunes de 15 à 25 ans vivant en France ou en Belgique peuvent y participer (jusqu’au 22 mars 2025) en imaginant une petite bande dessinée sur le sujet de l’eau.
Claire Conlon, responsable Europe International du CIDJ, nous présente l’initiative.
Informer les jeunes
Le Zéphyr : Pourquoi avez-vous créé ce concours BD ?
Claire Conlon : Nous venons de lancer la 3e édition du concours imaginé en 2022 dans le cadre de l’année européenne de la jeunesse. Le CIDJ, à l’origine de l’initiative, apporte de l’information aux jeunes sur les parcours de formation, l’emploi, les stages, les volontariats, mais également sur les questions de mobilité en Europe et à l’international, que ce soit dans un cadre professionnel, scolaire ou tout simplement personnel.
Et à ce titre, le CIDJ fait partie du réseau Eurodesk, actif au sein d’une trentaine de pays. Il réunit 3 000 référents (150 en France) afin d’accompagner les 15-30 ans, de leur parler de mobilité et d’opportunités en Europe. Il s’agit de les captiver via plusieurs approches, en particulier ludiques et culturelles. D’où le concours BD visant à faire appel à leur créativité sur une thématique qui les préoccupe : la question écologique.
Plancher sur le thème de l’eau
Vous invitez les jeunes à plancher sur le thème de l’eau…
Au départ, le concours proposait aux participants d’imaginer leur Europe verte, sans leur donner plus de consignes. Pour les deux premières éditions, il n’y avait pas de thématique précise. Cette fois, ce sera en effet sur l’eau, un enjeu fondamental. Mais c’est tout de même assez large, cela peut toucher le domaine de l’alimentation, de l’agriculture, de la pêche, de la pollution, des transports, du tourisme, etc.
Pour quelle raison avez-vous voulu promouvoir la forme d’expression de la bande dessinée ?
C’est un format que j’apprécie, qui est riche et varié. Lors des deux concours précédents, on a reçu plus de 150 contributions très variées au niveau de la technique, du scénario, du style et des thèmes abordés. Beaucoup ont du talent (et il arrive qu’ils ou elles le découvrent à ce moment, d’ailleurs). Ces jeunes se montrent inspiré.e.s et certain.e.s font preuve d’humour.
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Or, nous en avons conscience, tout le monde ne se sent pas forcément prêt non plus à relever ce défi artistique. Afin d’inciter le plus grand nombre à se lancer, nous encourageons l’organisation d’ateliers, par exemple en compagnie d’associations telles que l’atelier Kuzo. Dans le cadre du concours de l’an passé, une référente Eurodesk a par exemple organisé un atelier de sensibilisation dans une médiathèque de Lorient. Chacun et chacune peut s’y employer.
Vous parlez de diversité et de richesse des contenus. Comment allez-vous valoriser les lauréats ?
Les planches des finalistes ainsi que des lauréat.e.s des anciennes éditions ont été publiées dans un fanzine, qui leur sert de carte de visite. Nous le diffusons en version numérique et en version imprimée. À noter que le jury sera présidé pour la troisième édition par le dessinateur Kokopello (retrouvez l’entretien qu’il nous avait accordé dans Le Zéphyr n°9). Nous souhaitons qu’il y ait aussi un ou une lauréate au sein du jury. / Propos recueillis par Frédéric Emmerich
Informations pratiques
Les jeunes de 15 à 25 ans, pour concourir, doivent s’inscrire et ont jusqu’au 22 mars 2025 pour envoyer leur contribution : deux planches au format A4. Plus de détails à retrouver ici. Les histoires des finalistes de la précédente édition sont à découvrir par là.