La bonne nouvelle a été annoncée par les Réserves naturelles catalanes. Le gypaète barbu reste un rapace menacé et très surveillé.

Le gypaète barbu est le vautour le plus rare d’Europe, écrit la LPO sur son site. Entre 1 200 et 1 600 individus matures y évoluent. En France, on peut observer le rapace nécrophage. Pour autant, il s’agit d’une espèce en difficulté. Quelques couples reproducteurs évoluent dans les Pyrénées. On trouve aussi ce casseur d’os en Corse et dans les Alpes, où des individus ont été réintroduits par le passé.

Dans les Pyrénées, beaucoup surveillent cet oiseau de grande taille (entre 2,70 et 2,85 mètres d’envergure, d’un bout de l’aile à l’autre), typiquement les couples présents dans les montagnes catalanes.

Des pontes, et des envols de jeunes

Bonne nouvelle : il y a eu plusieurs pontes, et « deux jeunes gypaètes ont pris leur envol avec succès, l’un fin juin et l’autre fin juillet », a révélé les Réserves Naturelles Catalanes (Pyrénées-Orientales). Une victoire, expliquent-elles, pour « la préservation du patrimoine naturel de nos montagnes ».

En principe, le jeune gypaète barbu quitte le nid à quatre mois, mais il reste tout de même dépendant de ses parents pendant plusieurs semaines pour apprendre à trouver de la nourriture et à voler de manière correcte. Pendant les deux premières années, il se trouve en phase d’errance juvénile, ça veut dire qu’il explore de vastes territoires et apprend à survivre seul. Il atteint sa maturité sexuelle à six, sept ou huit ans.

Dans Le Zéphyr n°11, la rédaction avait raconté l’histoire du retour des vautours au niveau des cimes.

Et si vous voulez en savoir plus sur les translocations animales en France, lisez Le Zéphyr n°21.

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