Tribune – Les plans urbains se multiplient, des villes se végétalisent. Des espaces « verts » qui sortent de terre et qui sont utiles à plus d’un titre. Et non pas seulement pour lutter contre les îlots de chaleur en périodes de canicule. Les bénéfices sont nombreux, comme l’indique Hicham En Nakhla dans ce texte transmis à la rédaction.

Hicham En Nakhla a fondé la newsletter Daily Green – la nature en ville.

Si Le Zéphyr a rédigé le « chapô » (texte introductif), il n’est pas auteur de la tribune

les couvertures du Zéphyr

5 heures du matin, les oiseaux chantent fort, et apparemment ils seraient de moins en moins nombreux ! Dans la même semaine, désaccordée, il a neigé et plu, et nous avons connu un après-midi de printemps. Or nous sommes en alerte sécheresse hivernale, étonnant ?

La nature s’impose à nous. Nous avons essayé de la canaliser, de lui trouver de la place entre trottoir et place de parking. Les racines cachées sous le tapis du bitume ont boursoufflé les chaussées. S’il pleut, l’eau court et se joue de nos canalisations, lessive les routes souillées, et, contenue, elle ressort en geyser des bouches d’égout.

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Urbains, nous ne sommes pas forcément tous sensibles à la nature, respectons ça… Mais personne ne remet en cause ses bénéfices lorsqu’il s’agit de choisir sa résidence avec vue sur le parc ou sur le parking. Les solutions fondées sur la nature s’imposent à nous. Et comme dirait l’historien et écologue Eric Sanderson, tous les problèmes auxquelles la ville a faire face, la nature les a résolus d’une manière d’une autre.

Soutenons les projets de toutes sortes

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Planter plus d’arbres intelligemment, végétaliser les toits, les façades. Retirer le bitume, laisser l’eau s’infiltrer, créer des couloirs, laisser circuler les éléments naturels sous terre, sur terre et en l’air. Les solutions paraissent si simples, et à la fois si contraignantes dans une ville aménagée pour ma voiture (stationnée 95 % du temps). Les villes s’y engagent (timidement). Alors, c’est vrai, cela un coût, mais ce sera moindre face au coût de l’inaction.

Lire aussi : On se lève pour les forêts ?

Si, comme dans la métropole de Lyon, 70 % des espaces verts sont sur des copropriétés privées, il nous appartient, par conséquent, à nous, vous et même vous là-bas, de vous engager pour plus de nature en ville.

Alors prenons part, soutenons les projets de toutes sortes qui portent des ambitions « Daily Green » (vert au quotidien)/ Hicham En Nakhla