La faune d’eau douce est en danger, la destruction du vivant se poursuit.

Dans son livre Biodiversité, fake or not, publié chez Tana Éditions en 2024, le directeur de recherche au CNRS Philippe Grandcolas rappelait bien que le vivant s’effondre partout en raison de nos activités anthropiques (ouvrage chroniqué dans le dernier Zéphyr).

Nouvelle illustration avec une étude parue le 8 janvier 2025 dans Nature : des scientifiques se sont rendu compte qu’un quart des animaux qui dépendent des cours d’eau douce étaient menacés d’extinction. On parle d’espèces de poissons, de crabes, de crevettes, mais aussi d’insectes, telles les libellules qui se développent au plus près des rivières notamment, comme le raconte Courrier international.

Eau secours !

Sur les 23 496 espèces (issues de la liste rouge de l’UICN) étudiées, 4 294 seraient ainsi en danger. Et cela pourrait être bien pire, puisque de nombreuses populations ne sont pas suivies… En cause : la surexploitation, les pollutions et certaines pratiques agricoles…

On le sait, les zones humides disparaissent, les sites sont rayés de la carte. Un dossier de 120 pages sur le sujet est à votre disposition. / Philippe Lesaffre

C’est dans Le Zéphyr n°18.

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