Le prochain numéro du Zéphyr, sur le plaisir et le pouvoir de la cuisine, est sorti en septembre prochain. Vous pouvez le commander. 

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La crise sanitaire que nous avons traversé nous a rappelé qu’on pouvait (re)prendre la maîtrise de notre alimentation. Ces mets, ces saveurs, ces produits qui dessinent une France plurielle, variée, attirante.

Le plaisir de la table (qui fait société), la passion de la gastronomie. Le super-pouvoir de l’assiette, de la bouffe… Dans le nouveau numéro, Le Zéphyr N°7 (automne 2020), nous partons à la rencontre de ces artisans, ces architectes du bon goût, ces chefs et ces boulangers qui nous régalent, mais pas seulement… 

Au menu du sommaire

Alessandra Montagne – L’art d’anoblir les mets

Pendant six ans, dans son restaurant étriqué du Tempero, à Paris, la cheffe a magnifié des produits franciliens de saison avec sa brigade cosmopolite, prenant soin de gaspiller le moins possible. Alessandra Montagne, d’origine brésilienne, prend les mêmes, et recommence, non loin de là. Elle ouvre sa deuxième table, Nosso, et ne change pas la recette.

Marc Rosmini“Contrairement à d’autres arts, la cuisine s’adresse à tous les sens”

Comment le cinéma met en scène tout ce qui touche à la cuisine ? On en a discuté avec Marc Rosmini, professeur de philosophie à Marseille, auteur de plusieurs livres, notamment sur le cinéma et l’alimentation.

Béatrice Dominé – Une affaire de robe, de papilles et de mariages secrets

Oenologue de métier, Béatrice Dominé est l’une des garantes du savoir-faire made in France de 10-Vins, une success story entrepreneuriale qui concilie terroirs, wine tech et rencontres humaines. Mais, au fait, pourquoi boit-on du vin ?

Kilien Stengel – “Le plaisir ne se trouve pas au bout du monde, mais dans son assiette”

Amoureux de la bonne chère, Kilien Stengel a su faire de l’alimentation un sujet de réflexion philosophique. Lui a travaillé dans la restauration défend une conception de la gastronomie intrinsèquement liée aux expériences de chacun. Le professeur en sciences de la communication, à l’université François-Rabelais de Tours nous a accordé une interview fleuve, dans laquelle il aborde notamment le pouvoir des mets.

Ridha Khader – Du pain, du levain et un Tunisien

Ridha Khader n’est pas un boulanger ordinaire. Depuis sept ans, son fournil fournit l’Élysée, Matignon et plusieurs ministères en pains et en viennoiseries. Arrivée en France à l’âge de 15 ans, ce Tunisien connaît une véritable success story hollywoodienne. Le Zéphyr l’a suivi en tournée.

Patrick Cadour – “La cuisine, c’est comme la vie, c’est décontracté”

Le coin du pêcheur – Dans son dernier livre, l’auteur, curieux voyageur et gastronome, partage ses recettes de la mer. Lui qui a presque toujours vécu près des côtes prône une cuisine de proximité, sans fioriture, et variée afin de protéger les espèces en danger. Il nous raconte.

Josette Ducournau & Françoise Josse – Le super-pouvoir de l’assiette

À Paris, l’association du Réseau chrétien – immigrés propose depuis 2008 des dîners mixtes permettant à des personnes exilées de rencontrer des Français (et vice versa). Les co-animatrices du programme du Goût de l’autre nous en dévoilent sa recette.

Audrey & Sandra Vayaboury – Entre La Réunion et l’Essonne, l’odyssée du goût

À neuf mille kilomètres de leurs terres natales, deux sœurs reprennent le flambeau d’une tradition culinaire faite de métissages et de partage. Audrey et Sandra Vayaboury ont traversé le monde pour marcher dans les pas de leur père et perpétuer l’héritage familial.

et bien d’autres surprises, ainsi que vos rubriques préférées :

Mais pourquoi, donc ? Du sexisme dans le tanin
Les minibiographies : Du chef d’oeuvre aux hors d’œuvres 
Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues (à retrouver sur la carte du monde)
Le coin BD – la planche du numéro (Tristuss)
Le courrier des lecteurs

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En préparant le prochain numéro du Zéphyr, on lit, on rencontre, on apprend, on découvre…

Du sexisme dans le tanin…

Dans le secteur du vin, les clichés ont la vie dure. Les professionnel.e.s, passionné.e.s, s’insurgent, et se battent.

A retrouver dans la rubrique « Mais, pourquoi ? »

Érotique, la verveine « de mamie » ?

Considérée comme aphrodisiaque au Moyen-Âge, la plante était portée par les femmes en colliers de fleurs, tandis que les hommes utilisaient sa sève pour enduire leur sexe, glisse Nathalie Helal dans Même les légumes ont un sexe (Solar).

A retrouver dans la rubrique « Les 6 infos qui ne vous sont pas parvenues » 

La grande bouffe

« La grande bouffe met en scène une manière de manger qui, à l’époque, est déjà ancienne. Lors de la sortie du film, en 1973, la révolution de la “nouvelle cuisine” a déjà eu lieu. On a déjà réduit la sauce, et la quantité dans l’assiette. Là, on voit de la quantité. c’est transgressif, mais ce n’est pas forcément une critique des bourgeois de l’époque, qui prônent déjà une consommation d’aliments sains, la qualité plutôt que la quantité. En tout cas, si Marco Ferreri voulait les critiquer, il aurait fait un autre film. »

Marc Rosmini, essayiste et prof de philosophie à Marseille, sur le film La grande bouffe, quelques semaines après la mort de l’acteur de La grande bouffe.

Un entretien à lire dans Le Zéphyr N°7

 

les couvertures du Zéphyr