Jeune, il cherchait l’aventure. Il l’a trouvée en devenant photoreporter de guerre. Cela fait 50 ans que Patrick Chauvel couvre les conflits dans le monde et donne la parole à celles et ceux qui la subissent. Devenant ainsi un témoin important de l’histoire.
Extrait du Zéphyr n°6, sur le rôle des photographes. Commandez-le numéro sur la boutique en ligne
Bruxelles, un jour de pluie à l’espace culturel Geopolis, le centre de photojournalisme. On y rencontre un reporter de guerre averti, venu en Belgique partager quelques-uns de ses souvenirs, 50 ans après ses débuts. Et il en a. Un demi-siècle plus tard, il compte jusqu’à 360 000 photos prises… Muni de sa caméra, Patrick Chauvel a assisté à 36 conflits pour raconter l’histoire des gens qui les ont subis, autant que les acteurs des batailles sanglantes.
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“Il faut apprendre à connaître les guerres pour essayer de les éviter”, prévient-il d’emblée à l’audience, rassemblée pour l’écouter. Cette leçon, il la tient de son père, Jean-François Chauvel, ancien Résistant devenu journaliste notamment à l’AFP après la guerre.
Raporteur de guerre
Flashback. Le jeune Patrick écoute les incroyables histoires d’aventures vécues par son père et ses confrères lors des dîners entre amis. À table, de grands journalistes comme Pierre Schoendoerffer et Gilles Caron font partie des habitués. Dans son livre Rapporteur de guerre (XO Editions, 2003), il écrit : « Je rêve d’amitié et d’aventure.”
Il partage ses rêves avec Gilles Caron (qui décédera au Cambodge en 1970) qui lui répond : “Vas-y”. / Fernanda Buriola
Vous n’avez lu qu’une petite partie de ce portrait. La suite dans la revue du Zéphyr