La rédaction sort son nouveau numéro en cette fin d’année, le 20ᵉ de la collection tout de même. Le Zéphyr ne veut pas s’arrêter en (si bon) chemin, mais, pour l’heure, rien n’est certain, hélas. Tout dépend de vous !
Cette semaine, on sort le numéro d’hiver 2024-2025 sur la défense des montagnes. 120 pages consacrées à la protection des sommets, des glaciers, des animaux des milieux montagnards.
C’est le 20ᵉ numéro du magazine, tout de même. La revue a été lancée en 2020. Depuis plus de trois ans, Le Zéphyr consacre toute son énergie à parler biodiversité, protection du vivant, écosystèmes naturels. En 2022, il a été question de défense des océans, des forêts, des montagnes (déjà !), autant d’immensités fragiles.
L’année suivante, la rédaction a mis le cap sur la défense des animaux sauvages, les mammifères, charismatiques ou non, les oiseaux et les insectes, ces petites bêtes méconnues, que nous avons à préserver, vaille que vaille. Avant de se pencher, tout au long de l’année 2024, sur les zones humides (« eau secours », avons-nous titré), les feux de forêt et les sommets en lutte. En 2025, Le Zéphyr souhaite notamment s’intéresser aux initiatives de réintroduction d’animaux sauvages, le lâcher d’amphibiens ou de mammifères.
En somme, des femmes et des hommes se mobilisent pour le vivant, Le Zéphyr, le média des aventures humaines comme on dit depuis le début, raconte leurs histoires, leurs luttes, dans nos colonnes.
Beaucoup de dépenses, dur, dur d’être un média indé
Mais ce n’est pas tout. Le Zéphyr reste un site d’information, comme il a été imaginé en 2016. Huit ans déjà. La rédaction publie des témoignages, des entretiens, des chroniques culturelles. Dans le but de poursuivre sur la lancée du Zéphyr n°13, sur la défense de la forêt, Le Zéphyr a imaginé le podcast En Forêt pour écouter les protecteurs des massifs, des vieux chênes et des châtaigniers en péril. Chaque mois, un numéro est publié. RDV en 2025, évidemment.
Tout cela a un coût, et il est très important pour un petit média indépendant. Nous n’avons pas de salarié. Nous travaillons avec des photographes professionnels et des journalistes situés un peu partout sur le territoire. Des professionnels, souvent pigistes, rémunérés en salaire. Afin que le magazine sorte effectivement, il convient également de payer l’imprimeur ainsi que notre maquettiste Hervé Chéri (basé à Caen).
2 500 euros à trouver d’ici fin janvier
Or, Le Zéphyr ne dépend que du soutien de ses lecteurs et de ses lectrices. Sans vous, nous ne sommes rien. Comme pour beaucoup de médias indépendants, la situation financière demeure très compliquée.
N’épiloguons pas. Pour l’instant, ce qu’il y a sur le compte bancaire permet à peine de couvrir les frais de fabrication du Zéphyr n°20, sur les montagnes. C’est grâce à vous et à votre aide, les précommandes, les dons ponctuels et mensuels, que nous arrivons à nous en sortir.
Seulement, pour l’instant, pas sûr que l’on arrive à poursuivre l’aventure en 2025. Il faut que l’on trouve très vite, d’ici fin janvier, 2 500 euros.
Que faire ?
Parlez du Zéphyr à votre entourage, le bouche-à-oreille fonctionne bien.
Offrez la revue, prenez des abonnements, complétez votre collection, commandez le dernier numéro, faites des dons ponctuels ou mensuels… On va y arriver, hein ? / Philippe Lesaffre