Nous avons sélectionné pour vous des portraits de femmes et d’hommes qui agissent chaque jour pour protéger l’environnement et repenser nos modes de vie et de consommation.

les couvertures du Zéphyr

Nous commençons notre tour d’horizon avec l’histoire de deux hommes : celle du Français Paul Ariès et du Japonais Masaki Takashi. Ils ne se connaissent pas, mais leurs pensées se rejoignent. Paul Ariès souhaite établir une civilisation de la gratuité… et Takashi une civilisation minimaliste. Tous deux se rejoignent sur l’idée que le capitalisme est à l’agonie et qu’un autre mode d’organisation des rapports économiques doit être imaginé.

On poursuit avec les adeptes du zéro déchet, notamment Marion, ancienne shopping addict devenue coach no waste. Marion, c’est le genre de personne qui pourrait très bien opter pour un supermarché coopératif comme La Chouette Coop, ou à récupérer fruits et légumes abandonnés ou moches chez son maraîcher pour en faire des purées ou des confitures, tout comme Stéphanie Dartigue, qui sauve les fruits abandonnés.

Préserver le vivant

Évidemment, pour ne pas surconsommer, elle recycle. Une pratique qui se démocratise. On compte de nombreuses initiatives autour du recyclage. Nous en avons évoqué quelques unes sur le site : celle de RecylceMJB, deux potes qui redonnent espoir aux objets trouvés et les différentes actions des nombreux ateliers solidaires d’auto-réparation de vélos, présents sur tout le territoire.

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Enfin, nous nous sommes penchés sur des initiatives très « terre à terre », si on peut dire, puisqu’elles mettent en lumière des femmes et des hommes qui s’attellent à préserver le vivant, chacun à leur manière.

Faune et flore

Certains, comme Adrien Bellay, mettent en avant la philosophie de la permaculture pour « agrader » les sols, d’autres, comme Hervé Bressaud, observent la flore sauvage des trottoirs, tandis que Frédérique Soulard éduque les urbains (petits et grands) à reconnaître ces herbes que l’on dit, à tort, mauvaises…

Côté faune, nous avons, au tout début de notre aventure, rencontré des étudiants qui, sur leurs campus, scrutent le ciel ou la terre, à la recherche d’espèces à répertorier et protéger.

À sa façon, Grégoire Trunet en fait de même, lui qui a troqué son fusil de chasse pour un appareil photo. Quant à Emil, un garde forestier kirghize, il pointe parfois son fusil en direction… des braconniers pour défendre le léopard des neiges, en voie de disparition.

Chacun d’entre eux, dans leur réflexion et leurs actes, mènent un combat quotidien pour la sauvegarde de l’environnement et de la nature. Et nous sommes fiers d’avoirs mis en lumière leurs initiatives. / La rédaction