Dans les coulisses, côté créa : dans ce billet, Le Zéphyr raconte comment il a imaginé le titre de l’opus (le 16e numéro), ainsi que la couverture.

Vous lisez un extrait du Zéphyr n°16 « Insectes : ballet en danger« . Le Zéphyr est un média indépendant, financé par ses lecteurs et lectrices. Découvrez le sommaire du numéro par ici, puis commandez l’opus en version papier. Vous pouvez aussi vous abonner et acheter le numéro en PDF. Bonne lecture, et merci !

C’est toujours le même scénario : quand arrive l’heure du bouclage du numéro, place à la grande prise de tête. Quel sera le titre de l’opus ? Et quelle image devons-nous sélectionner ? En vrai, nous y pensons longtemps à l’avance, mais nous ne tranchons pas, nous repoussons ce moment… douloureux.

les couvertures du Zéphyr

Il nous faut une belle photo, pour que vous, lectrices et lecteurs, puissiez ressentir une émotion forte. Une qui vous donnera, pourquoi pas, envie de feuilleter le magazine et explorer (un peu) le monde (si mystérieux) des insectes, en l’occurrence. Le thème du Zéphyr n°16 fout les jetons, les insectes disparaissent, c’est très grave.

Habemus Couverturam

En retranscrivant les propos de nos grands témoins, nous avons… le cafard ou le bourdon. Pardon… Stop, voilà, très vite, nous avons su que nous voulions une espèce de bourdon ou d’abeille en couverture. C’est l’hécatombe, il faut se rendre compte de la gravité de la situation, les populations tombent, et nous y sommes pour quelque chose. Mais, après, nous savons ce que nous pouvons entreprendre – et chacun.e peut (facilement) s’y mettre ! Le maître-mot : réensauvager les terres, vous le verrez en tournant les pages de ce numéro.

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« Si les insectes disparaissaient, le monde sombrerait dans le chaos »

Et puis le titre, capital. Plusieurs personnes interrogées dans Le Zéphyr nous expliquaient apprécier le “ballet” des pollinisateurs, qui butinent de fleur en fleur. Le terme nous a parlé… Autant qu’une citation d’Edward Osborne Wilson, biologiste, entomologiste et myrmécologue (ou expert en fourmis) américain, décédé en 2021. Elle a été reprise par le naturaliste Dave Goulson dans son livre L’Appel de la prairie.

Lire aussi : Changer le regard, vite…

La voici en version longue : « Si les êtres humains disparaissaient, le monde se régénérerait et retrouverait son équilibre d’il y a dix mille ans. Si les insectes disparaissaient, le monde sombrerait dans le chaos. » Le sous-titre de la page de couverture était tout trouvé ! / Philippe Lesaffre