Une équipe d’Andorre est peut-être sur le point de mettre un terme à la captivité des animaux dans les parcs. José Fernandez et l’équipe de Nima World développent actuellement un projet mêlant réalité virtuelle et discours pédagogique.

les couvertures du Zéphyr

Et si l’avenir des parcs zoologiques appartenait au monde du virtuel ? Depuis plusieurs mois, une équipe d’ingénieurs américains travaillent dans l’ombre pour développer le zoo du futur. Ecrans tactiles de dernière génération, réalité virtuelle entièrement modélisée en 3D, murs d’images… Les concepteurs de Nima World misent sur l’interactivité et la simulation pour faire la synthèse entre l’émerveillement du public et la protection des espèces menacées.

Côté technique, l’équipe se lance à corps perdu pour réaliser les animations nécessaires à l’expérience promise aux visiteurs de Nima World. En se lançant dans cette aventure, les équipes de José Fernandez savaient que le défi était énorme. En quelques mois seulement, ils doivent en effet développer les outils nécessaires à l’immersion et la crédibilité de leur concept.

Impact nul sur les espèces menacées

Outre les aspects techniques que les créateurs de Nima World présentent comme révolutionnaires, le projet est également synonyme d’engagement en faveur de la préservation des espèces menacées dans le monde. A titre d’exemple, il ne reste que 3 200 tigres vivants à l’état sauvage. Encore très bien représentés il y a une cinquantaine d’année, les ours polaires voient leur territoire grignoté par la fonte des glaces. Ils sont désormais 20 000 à survivre.

L’emblématique tortue Luth, quant à elle, a récemment été placée sur la liste des espèces en voie d’extinction. Toutes ces espèces et bien d’autres peuvent être présentées par Nima World sans aucun dommage pour la nature ni prélèvement de spécimens sauvages. Et c’est là toute l’astuce du concept. Outre les animaux actuels, José Fernandez et son équipe pourraient également initier des attractions avec des espèces disparues depuis plusieurs générations. Le dodo, par exemple, pourrait être introduit dans ce parc atypique. Quant au mammouth, il faudra sans doute attendre une opportunité.

Un site pour apprendre et sensibiliser le public

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Au-delà de l’expérience ludique et de la découverte d’espèces parfois menacées, l’équipe de Nima World prévoit de mettre en place un site web entièrement dédié à la pédagogie. S’il n’est pas encore lancé, il devra prochainement offrir des éléments de compréhension sur les tenants et les aboutissants de diverses notions. Les écosystèmes locaux, le respect de la vie animale, le mode de déplacement d’une espèce particulière ou l’importance de préserver différentes variétés végétales pour garantir la stabilité d’un environnement… Nombre de thématiques seront abordées au fil des pages. Au travers de ce site, les internautes auront également la possibilité de préparer leur visite de Nima World et d’appréhender au mieux les enjeux d’une exposition temporaire. / Jérémy Felkowski